Les actions menées par l'association (2021)
17 Décembre 2021
Le cheval Percheron d'hier et d'aujurd'hui
Conférence annimée par Jean Léo Dugast.
27 Novembre et 4 Décembre 2021
Après une année d'arrêt pour cause de COVID, nous avons renoué avec le Téléthon.
C'est ainsi que nous avons mis en place un affichage pédagogique "campagne propre", sur le bord des routes du 23 novembre au 7 décembre, pour inciter les automobilistes à plus de civisme.
Nous avons proposé également un ramassage de déchets le samedi 27 novembre à 14h30, au départ du parcours de santé de St Gervais en Belin (chemin du Rasnay).
C'était ainsi l'occasion de soutenir le Téléthon en nous confiant votre don par chèque (libellé à AFN Téléthon) ou en espèces,
que nous avons remis aux organisateurs du Téléthon de Laigné/St Gervais.
Une troisième bonne raison de participer à cette action : prendre l'air en forêt pour se faire du bien.
Nous avons soutenu à nouveau le Téléthon le samedi 4 décembre en participant au marché de Noël de Moncé en Belin. Nous proposions aux participants de réaliser des décorations de Noël à partir d'élément naturels : une occasion de faire preuve de créativité. Une participation de 2€ était demandée à chacun et remise sous forme de don au Téléthon.
3 Juillet 2021
Sortie odonates : "A la découverte des libellules"
Marais de Crée (La Flèche), animée par Morgane Sineau du CPIE VSL
Le nombre de participants était limité à 15 Nous avions rendez-vous sur le parking des terrains de tennis à proximité du kiosque où se trouvent des informations sur le marais. D’une superficie de 60ha le marais de Cré est une réserve naturelle régionale, aujourd’hui gérée par la CC du Pays Fléchois.
Le temps à finalement été propice pour voir des bêtes : 8 espèces vues, des vraies libellules (anisoptères) aux ailes déployées quand elles se posent et des demoiselles (zigoptères) qui replient leurs ailes quand elles sont posées. Elles ont une vie larvaire aquatique qui peut durer 2 à 3 ans et sont alors carnivores.
C’est en longeant le Loir, entre rivière et marais que Morgane, armée d’un filet, a capturé les bêtes pour que nous les voyons de plus près et surtout que nous ayons le temps de les observer. Les identifier est affaire de spécialiste surtout quand les différences tiennent à un segment de l’abdomen.
Précisons qu’elle sait les prendre pour ne pas les blesser et les laisse reprendre leur envol après observation.
Citons parmi les espèces vues l’Agrion de Mercure, l’Agrion Jouvencelle, l’Agrion à Larges Pattes, l’Anax Empereur, le Crocothémis Ecarlate, le Gomphe de Graslin (en Pays de Loire, présent uniquement sur ce site), le Sympétrum commun.
12 Juin 2021
Rmassage de déchets : enlèvement des dépôts sauvages dans les bois de Moncé
Notre association réalisait depuis de nombreuses années des ramassages de déchets dans les bois à l’occasion du Téléthon. Les déchets devenant rares dans les bois, son attention s’était reportée sur le bord des routes avec un ramassage dans les fossés, doublé d’un affiche pédagogique « campagne propre » incitant les automobilistes à plus de civisme.
Or, depuis plus de deux ans, nous avons assisté à une recrudescence des dépôts sauvages dans les bois,
que nous nous expliquons mal au regard des déchetteries présentes et bien réparties sur le territoire.
- augmentation du tarif d’accès aux déchetteries des professionnels
- nettoyage des fins de chantiers confiées à des sous-traitant peu scrupuleux
- fermeture des déchetterie pendant le 1er confinement
- bricolage des particuliers pendant les confinements
- solution de facilité, plus rapide, qui ne nécessite pas de trier.
Quelles qu’en soient les raisons elles ne sont de toute façon pas acceptables.
Nous avons été alertés à plusieurs reprises de la présence de dépôts sauvages dans les bois de Moncé,
soit directement, soit par le biais des sentinelles de la nature (sur lesquelles nous avions communiqué dans notre lettre d’info locale).
En raison de la situation sanitaire et des différents confinements, il nous a été difficile de réagir rapidement. Mais pendant ce temps,
les décharges continuaient de grossir, évoluaient (certains se servant de ce qui les intéressait, tout en déposant autre chose à la place :
véritable libre service des ordures!).
La situation n’était plus tenable, il était urgent de faire quelque chose, mais nous nous heurtions à 3 difficultés,
les règles sanitaires du moment, les dépôts se trouvaient sur des terrains privés,
accessibles par des chemins privés et leur ampleur ne relevait plus du simple « ramarchage »,
cela nécessitait toute une logistique donc des aides extérieures.
Par ailleurs l’action devait être exemplaire, adaptable à d’autres territoires et médiatisée pour passer aux auteurs l’envie de recommencer.
Le hasard a bien fait les choses. Nous avons été contactés par une journaliste du Maine Libre très sensible à l’environnement,
sur un autre sujet. Nous nous sommes ouverts de ces problèmes et convenu d’une visite des lieux,
ce que nous avons fait accompagnés de Mme le Maire de la commune, après avoir brossé la situation au responsable des services techniques
de la Communauté de Communes qui lui aussi est venu constater sur place.
Ce dernier nous a immédiatement proposé la mise a disposition d’une benne,
le passage en amont de ses services pour enlever tout ce qui était dangereux et encombrant.
Nous avons à ce moment convenu d’une date d’enlèvement avec les bénévoles.
La situation a fait la une des 2 premières pages du Maine Libre le 4 mai, provoquant des propositions d’aides de toute part.
Dès lors il n’était plus possible de reculer.
L’opération s’est faite le 12 juin
Nous avions obtenu les autorisations des propriétaires, leur proposition d’aide, sinon leur soutien et remerciements. Le service environnement de la CC avait procédé en amont à l’enlèvement de tout ce qui était volumineux et dangereux (tôles d’amiante, fenêtres cassées…. ) La CC et la commune de Moncé avaient mis une benne chacune à disposition à proximité du dépôt le plus important. Les établissements Leroy Merlin nous avaient donné huit big-bags que nous avons installés sur les bennes (2X4) pour le tri sélectif ( plastique, verre, métal et papier/ carton) et 15 sacs à courses pour le ramassage. Une trentaine de personnes qui s’étaient préalablement inscrites étaient au rendez-vous. Elles ont été réparties sur les dépôts restant et ont procédé au tri et au ramassage. 4 bénévoles étaient venus avec des remorques, 1 avec un petit camion benne . L’IME de Vaurouzé était également présent avec 2 encadrants, 5 jeunes et un camion, et s’est consacré à un dépôt où subsistait beaucoup de verre cassé, de plâtre et autres matériaux de fin de chantier. Le plus gros dépôt a été évacué en une heure (une remorque de grillage et autres objets encombrants + quelques autres de déchets divers). Ce qui pouvait être trié l’a été. Ce qui n’était pas valorisable a été mis dans les bennes. Les propriétaires de remorques et camions ont fait pour certains jusqu’à 3 tours dans les diverses déchetteries (Laigné, Ecommoy et Guécelard) qui, avec du bois, de la ferraille et finalement des gravats. Armée de râteaux et de pelles, une équipe a procédé à l’enlèvement de ce qui restait sur les dépôts identifiés, après le passage du service environnement de la CC, sur un trajet d’environ 1,5km. L’ensemble de l’opération s’est terminé vers 17h30 autour d’un verre bien mérité car ce jour là, il faisait très chaud. A noter que des bouteilles d’eau avaient été distribuées à tous les participants. Si nous faisons le bilan : ce ne sont pas moins de 12 remorques ou camions en plus des deux bennes de la CC et de la Commune, du tri sélectif (1 big-bag de verre, 1 de métal : cannettes+…, 1 de plastiques divers et 1 de papier/carton), qui ont été évacuées. Ce qui représente environ 10 tonnes de déchets, sans compter ce que le service environnement avait évacué auparavant. Cette opération, largement médiatisée par le Maine Libre a permis de débloquer une situation devenue intenable. Certains propriétaires avaient résolu le problème par eux-mêmes. La collectivité nous a suivi dans notre initiative, Leroy Merlin a également joué le jeu et les bénévoles étaient au rendez-vous, motivés, pour qu’il ne reste plus de traces de ces actes d’incivisme. Nous les remercions vivement. Nous avons pu constater à travers les articles de presse qui ont relaté des actions du même type, conduites par des municipalités, des conseils jeunes… que nous avions fait des émules et c’était le but. Il ne nous reste plus qu’à espérer que les auteurs n’oseront pas recommencer
5 Juin 2021
Visite d’une installation d’aquaculture, aquaponie
Chez Pascal Ribaud à Moncé en Belin, 21 personnes y ont assisté
L’activité aquacole se pratique dans un local isolé (température maintenue à 24° : peut atteindre 30 en été),
assimilable à une serre tropicale chaude.
Deux élevages différents y sont pratiqués.
Poissons d’aquarium (grubby) dont les débouchés sont les rayons animaleries des jardineries.
Ces poissons vivipares, faciles à nourrir au départ, moins productif et ayant une tendance au cannibalisme (il faut séparer les juvéniles des adultes) ont une durée de vie de 3 ans. Ils atteignent leur taille commerciale au bout de 6 mois. Il sont nourri avec des aliments surgelés (sécurité sanitaire) en provenance des marais de Camargue, ou d’aliments fabriqués par Pascal (noplies : sorte d’œuf qui survit aux grandes sécheresses). L’aliment est adapté aux stades de développement des poissons. Ceux-ci sont nourri 3 à 4 fois par jour en petite quantité à chaque fois pour éviter le gaspillage. Pascal n’utilise pas d’antibiotiques, c’est un choix et ceci donne des sujets plus rustiques.
Dans les jardineries, 90 % des poissons viennent d’Asie, d’Israël ou de République Tchèque.
La production française n’est pas compétitive. 3 à 5 centrales d’achat se partagent le marché.
Prix de vente x 10 par rapport au prix payé au producteur.Le marché de la crevette ornementale d’aquarium commence à se développer
Poissons d’alimentation ; black bass que l’on peut comparer à un bar d’eau douce.
Pascal assure uniquement le grossissement. Il travaille en circuit court avec les restaurants gastronomiques (Auberge des Matfeux et Auberge de Bagatelle).
L’aquaponie se pratique à l’extérieur sous serre. Les végétaux vont épurer l’eau des bassins en puisant l’azote contenue dans l’eau des bassins d’élevage (excréments des poissons).
Ce système fonctionne comme une station d’épuration, en circuit fermé : l’eau épurée retourne dans les bassins d’élevage.
Les végétaux produits sont des herbes aromatiques et autres produits pour la restauration gastronomique (fleurs : bégonias), petites quantités très diversifiées.
Des plantes de services sont ajoutées pour attirer les prédateurs (ex : capucines pour les pucerons).
Le maraîchage se pratique en pleine terre comme la ciboulette, le terrain est pré désherbé sous bâche.
Cette production fait partie du réseau qualité et proximité du Pays du Mans.
29 Mai 2021
Sortie à Boursay (41) : chemin des trognes et maison botanique
En partenariat avec SNE(action du programme associatif).
Réplique d'une sortie identique déjà organisée par nos soins en 2019 .
Le matin, nous n’avons fait qu’un seul groupe pour la visite des extérieurs et du jardin botanique.
Géré par les bénévoles, après le confinement celui-ci redémarre.
Nous avons ensuite visité l’exposition de Maxence Pelletier, jeune photographe qui pratique l’affût.
Pour la pause pique-nique nous avons rejoint la Chapelle Vicomtesse à l’ombre du vieux Chêne (4 fois centenaire + 21 ans).
Dominique Mansion nous y a retrouvé.
Après un café pris à la terrasse du café brocante, Dominique nous a commenté l’histoire de la maison botanique et la visite du chemin des trognes (commentaire riche et passionné).
Difficile de résumer en quelques lignes l’historique des trognes, ces arbres paysans aux mille usages (usages d’hier, d’aujourd’hui mais aussi de demain).
Voir petit fascicule édité en 2020 « Trognes, 2020, année des trognes ».
Notons qu’en bordure du chemin des trognes un emplacement est réservé pour un futur « arborétrogne »...
22 Mai 2021
Visite naturaliste d’un bocage ancien, la Gougeonnière à Thoiré sur Dinan
Le nombre de participants avait été limité pour respecter les consignes sanitaires du moment : 18 participants à cette visite. Le propriétaire avait préparé un cheminement dans ses parcelles. Il a expliqué ce qu’est un bocage ancien, toujours géré de la même façon depuis plus d’un siècle (fauche tardive). Des parcelles acquises plus récemment ont été restaurées et présentent aujourd’hui une végétation quasi identique aux parcelles plus anciennes. Les haies sont toujours présentes avec des arbres têtards. Le terrain assez accidenté présente des particularités (une faille qui évolue très rapidement, des caves : anciennes marnières…). La météo nous avait réservé quelques averses histoire de nous rappeler que la végétation a besoin d’eau. Pas beaucoup d’orchidées cette année sans doute à cause des caprices du temps...