headerphoto

Le forum de l'association

L'association ne saurait être tenue pour responsable des propos des intervenants.

Voir tous les messages

Pseudo : l'association
Sujet : Re : deviation
Déposé le : 07-12-2008 20:30
Cher internaute,
Merci pour votre question qui va nous permettre de nous expliquer.
Nous allons peut-être vous décevoir en vous répondant que la solution n'est pas nécessairement dans une déviation, en tout cas, pas celle qui est proposée. Le dossier présenté en enquête publique montre qu'elle joue très mal son rôle. Elle ne dévie qu'une très faible proportion du trafic et son efficacité diminue avec le temps.
Aujourd'hui les baisses de trafic constatées par la DDE depuis 2005 sont supérieures à son effet. Est-ce l'ouverture de l' A28 ignorée dans le dossier soumis à enquête ? La flambée du prix des carburants a-t-elle incité les gens au covoiturage et à rationaliser leurs déplacements ? Sans doute un peu les deux.
Avant de dépenser 10 millions d'euros, il faut réfléchir, se poser les bonnes questions et essayer quelques solutions de simple bon sens :
A l'instar de la D338 (route de Tours interdite aux poids lourds depuis Neuillé Pont Pierre), il doit être possible d'interdire la D307 aux poids lourds en transit.
Pour inciter les camions à prendre l'autoroute, il faut instaurer la gratuité de celle-ci dans la périphérie Mancelle, comme c'est le cas autour de beaucoup de grandes villes.
Le réseau routier existant peut être sensiblement amélioré.
Le Bélinois a la chance d'être traversé par une voie ferrée. Il faudrait simplement accélérer le projet SNCF porté par la Région d'une liaison Tram/Train, avec une gare à Moncé en Belin.
Comme le discours ambiant sur les économies d'énergie, le réchauffement climatique les y incite, les citoyens touchés financièrement par les hausses répétées du prix du pétrole ont rationalisé leurs déplacements et organisé des covoiturages.
Nous pouvons aussi essayer de consommer des denrées produites dans un rayon de 150 km, évitant ainsi d'encourager des transports ridicules (tel le yaourt qui fait 6000 km avant d'arriver dans notre assiette)...
Si de telles mesures se révélaient insuffisantes, il serait toujours possible d'étudier une déviation dont l'objectif serait réellement de dévier.
La politique de développement durable, les dispositions du Grenelle de l'environnement ne doivent pas rester du domaine du discours, mais être mises en œuvre par les décisionnaires aussi bien que par les simples citoyens.
Nous espérons avoir répondu à vos interrogations, et nous restons à votre disposition pour plus de précisions.

Ecrire votre réponse à ce message

Les champs marqués * sont obligatoires.